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Interentreprise Vallée de Joux

Un petit mois aprés la VVX, j’avais la traditionelle course Interentreprise de la vallée de Joux, que je fais pour la 4eme fois. Ayant bien récupérer depuis la VVX j’arrivais avec de grosses ambitions sur cette course. Je visais un rythme de 4:00m/km.

J’avais réalisé pas mal de fractionné et les sensations étaient bonnes avant la course. Malheureusement j’ai pris un départ trés/trop rapide sur des bases de 3:30m/km pour un premier kilomètre à 3:50m/km. Ce qui sauf erreur est mon record du kilomètre à plat. J’ai ensuite subit toute la course et j’ai finit vraiment dans la douleur.

L’année dernière j’avais réussit une trés bonne gestion de course en partant prudemment et en accélérant progressivement et en finissant trés fort. J’avais été entouré de pas mal de personnes qui m’avais tiré vers le haut alors que cette année j’ai beaucoup couru seul. Niveau mental ce n’est pas du tout la même chose.

J’améliore quand même mon temps de l’année dernière mais il n’y as pas cette accomplissement que j’avais l’année dernière. C’est le métier qui rentre.

La course

Tour de l’île de Föhr

En vacances dans les île Frissones j’ai eu cette envie/idée un peu folle de faire le tour de l’île ou nous résidions. Je n’arrivais pas à trouver la circonférence de l’île sur le net et après une discussion avec notre hôte on m’indique 36kilomètres. Ce qui est largement dans mes cordes. Je regarde un peu le aprcours et me sens largement capable de faire le tour en 4h00 / 4h30. Comme nous sommes trés au nord il fait jour super tôt. Je décide donc de partir le samedi matin à 4h00 pour être de retour lors du réveil de ma fille vers les 8h00 8h30.

Je me lève à 4h00 du matin et après 2 verres d’eau, 2 carré de chocolat noir et une banane je m’élance. J’embarque avec moi mon kway de randonnée car la météo annoncé est exécrable et mon petit sac à dos de vacances. Que du matériel adapté … Je n’ai pour seul ravitaillement qu’un litre de coca vanille et un billet de 10€ si jamais je croisais une échoppe ouverte.

La première partie du parcours est enchantresse, je part de l’extréme ouest de l’île et je rejoins la plus grande ville qui est tout à l’ouest. Je longe la digue sur du macadam, il fait encore beau et le soleil se lève, je cours au milieu des moutons et tout va pour le mieux.

ambiance

J’arrive à Wyk, la grande ville et la mi-parcours. Malheureusement il est encore trop tôt pour que je trouve une échoppe ouverte et je continue donc mon chemin. Je m’arrête dans des toilettes publique et lorsque j’en ressort l’orage me tombe dessus. Je suis trempé sur le côté gauche car la pluie vient de la mer, le côté droit est à peine humide, c’est une sensation assez perturbante.

Au bout de quelques kilomètres (je suis finalement trempé entiérement), le revetement se dégrade et je me retrouve à courrir sur la plage. Au bout d’un kilomètre dans cette état je décide de couper un peu. Je finis au forcing mais content de moi et j’arrives a 8h45 à la maison avec des gateaux de la Tortemanufaktur.

Petite anecdote, vers 18h00 alors que nous sommes revenu chez nous je constate que j’ai perdu mon portefeuille. Après réflexion trois options : soit je l’ai oublié à Wyk (dans un glacier ou sur la plage) soit je l’ai laissé dans le bus. Je décide de voler un vélo pour aller voir sur place, Magali quand à elle reste sur place pour revoir le bus que nous avons emprunté (qui fait le tour de l’île). Donc après avoir courru un peu plus de 4h le matin, je me retrouve à faire 25km de vélo le soir, sur un vélo mal réglé, mal gonflé avec le vent habituel des rivages, je prendrais quand même un KOM.

Tour de l’île de Föhr

L’aller/retour en vélo

Company Cup 11k

A peine rentrée de vacances je participe à la Company cup. Evenement ou l’année dernière j’avais remporté médaille d’or par équipe en course à pied et médaille d’or en course d’orientation. Je vois cette course comme une répétition pour le Tour du Lac de Joux qui as lieu une semaine plus tard. L’objectif c’est de sortir avec une moyenne de 5:00m/km pour voir si c’est un rythme que j’arriverais à tenir une semaine plus tard.

Après un échauffement sérieux je part sur le rythme visé, c’est dur mais tenable. Mais un peu avant la fin du première tour (la course en compte 2) je commence à avoir une vive douleur dans la hanche gauche. Je décide de continuer mais la douleur ne faisant qu’empirer je décide d’abandonner la course.

Ca fait quelque temps que cette douleur me gène, cela me génait au quotidien en début de semaine et la douleur ayant disparu j’étais confiant pour cette course. Mais ca n’a pas tenu. Le plan c’est de ne pas afire de course à pied pendant une semaine et de voir si cette douleur revient lors du Tour du Lac. Si c’est le cas j’irais alors consulté.

DNF Company Cup

Tour du Lac de Joux

Mon employeur nous proposant de nous payer cette course je me dit qu c’est l’occasion ou jamais. Je l’avais réalisé en off en 2020, c’était mon objectif de course à pied de l’année dans cette période si particulière, la trace. Depuis mon niveau a bien augmenté, je vise moins de 2h00. Ca me parait réaliste au vu de ma performance au 20k de Lausanne.

J’en ai parlé au travail et pour une raison que j’ignore des paris sur ma tete sont en jeu. Il faut que 1) je batte un autre collègue et que 2) je fasse moins de 2h00. Ca devient marrant. Néanmoins avec les incertitudes du a ma hanche cela me parait compliqué.

Première surprise il y a beaucoup plus de monde que ce que à quoi je m’attendais ! C’est une bonne chose. Deuxième surprise, une légère pluie était annoncé mais ce sont des trombes d’eau qui nous tombe dessus. Ce n’est pas vraiment un problème pour ma part mais quand je vois les tenues hyper léger de certains, je leur souhaite bien du courage.

Sortant au dernier moment de l’abri je suis plutôt à l’arrière du peloton au moment du départ, je zig zag donc entre les coureurs. Le départ se passe bien et je suis régulier sur mes premiers kilomètres mais premières déconvenue un lacet me lache au bout de 2km. Je perds donc un peu de temps pour le remettre.

Au kilomètre 4 la hanche commence a se faire sentir mais rien de vraiment bloquant pour le moment. Au kilomètre 6 je suis pile poil dans mon objectif de temps : 30min. On va bientôt attaquer la montée du parcours que j’ai prévu de marcher. Je consomme un gel. Toujours surpris de voir des gens courrir ce genre de côte, mais bon ca devient une habitude.

La suite est dans la foret et je ne regrette absolument pas mes chaussures de trail. Une personne glisse devant moi et se retrouve couverte de boue des chevilles au cou ! Je suis plutôt en confiance gère bien les montées et les descentes en restant dans une zone de confort. Tout se déroule plutot bien mais kilomètre 7 la douleur à la hanche s’intensifie. Mais le côté valloné permet de compenser un peu. La descente sur le pont est beaucoup plus raide que dans mon souvenir, mais les chaussures font merveilles. Serais-je en train de devenir un bon descendeur ?

J’arrive à la mi course au 12km en 1h02. Ce qui compte tenu du dénivelé et de la technicité de cette première partie est super. Il n’y as plus de difficulté, c’est 12km à plat avec peut etre 2km un poil glissant sur des pontons, mais le plus technique est dérrière. Je n’ai aps mal au jambes, je n’ai aps faim ni soif, je n’en ai pas marre, pour l’instant la hanche tient, l’objectif est dont réalisable.

Tout se passe bien pendant 5km et au 17km ma hanche commence à fortement me faire souffrir et me force à ralentir. Je passe 3km trés compliqué, douleur vraiment violente, envie de vomir (je testais des trucs niveau nutrition sur cette course), alors que tout le reste va bien, c’est trés frustrant ! J’essaye de me faire violence et de relancer mais c’est vraiment compliqué. Ca revient un peu au 20km et j’arrive a finir dans al grimace mais sur une allure décente.

Au final je vais mettre 2h12, ce qui est loin de mon objectif de 2h. Pour autant je me souvient de ma précédente tentative en solo en 2020, ou j’avais réalisé 3h15. En finissant complétement explosé, ayant du mal à me tenir debout dans ma chambre d’hôtel pour me doucher, et ou j’avais enchainé marche/course sur les 10 derniers kilomètres dans un désespoir total. Je mesure le progrès réalisé en 4ans et c’est de trés bonne augure.

Le chrono de 2020 Le chrono de 2024

Point de vue alimentation

J’ai consommé avant la course 50cl de club maté, ce qui donne 25gr de glucide et 100mgr de caféine. J’ai consommé pendant la course, 2x500ml (40gr malto + sel + bicarbonate de soude), 1 gel sponser (30gr glucide et 25mg de caféine), 1 gel abouw (30gr glucide). 140gr/2h -> 70gr à l’heure.

Quelque nausées au bout de 1h30. Il faut soit réduire soit entrainé les intestins.

Retour sur cette période.

Avec un peu de recul je pense que je suis explosé par ma VVX. La douleur à la hanche est apparu pendant mon ultra et j’avais attribué ca à la nuit dans la 308. Je n’ai pas pris le temps de faire une vrai coupure et de refaire une montée en charge progressive. Ayant en vue l’interentreprise, je voulais refaire un peu de vitesse après tout ce volume. Résultats je suis arrivé vraiment fatigué à l’interentreprise et je n’ai pas réussi à avoir la niaque qu’il faut pour ce genre de trucs.

La dessus j’enchaine avec des vacances et bien que ce soit reposant j’ai quand même réalisé entre 10 et 15km de marche par jour (environ 140km de marche en deux semaines avec des jours sans marche) et une sortie de 38km ou j’ai également ressentit des douleurs à la hanche qui sont partis au bout de quelques dizaines de minutes. Ca se voit trés clairement dans Nolio ou mes sensations vont en se dégradant ces dernières semaines.

Ma VFC confirme ce ressentit, je n’ai pas de mesures pendant mes vacances mais mes valeurs lors du retour de vacances sont parmis les plus basses de l’année. J’oscille d’habitude entre 55 et 75 et je n’ai pas dépasser les 50 la semaine de mon retour de vacances. Ma montre me donne aussi un status d’entrainement, c’est quelquechose que je regarde sans y porter un plus que ca d’importance. Pour la première fois depuis que j’utilise des montres Garmin j’ai eu le droit à un status “surentrainement” après la Company Cup.

Ca fait beaucoup d’indice qui montre que j’ai peu être un peu trop tiré sur la corde. On va refaire une montée en charge progressive et remetttre petit à petit des séances de vitesse afin de préparer mon prochain objectif : le semi-marathon de Lugano.