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Histoire

Le trail de la Vallée de Joux, c’est la première course où j’ai voulu m’inscrire. Cette Vallée c’est ma terre d’entraînement. C’est la que je j’ai réussi à courrir 20min d’affilé, puis 30 puis 1h.

En 2019 je me suis donc inscrit avec un collègue sur le 24k avec l’objectif de le terminer en 3h. J’ai finit en 2h59. Objectif validé.

On avais idée avec mon collègue d’entamer une préparation pour faire le 36K en 2020. Bien entendu tout as volé en éclat avec le covid.

La préparation

Cette année je me suis décidé à lancer avec sérieux dans la course à pied et je voulais faire du 36Km mon objectif de l’année. Aprés avoir couru régulièrement pour me construire une base, j’ai suivi un plan d’entrainement de l’application Decathlon Coach intitulé “Parcours en montagne, finir en 8 semaines”. 3 séances par semaine, auquel j’ai ajouté régulièrement un footing en endurance fondamentale le jeudi midi avec mes collègues.

J’ai ensuite construit la fin de mon entrainement en fonction de mes lectures (la date de fin du plan ne correspondant pas avec la date du trail).

Nèanmoins ma fin de préparation à été entaché de quelques soucis mineurs :

  • une douleur au pied droit qui, après examen par un médecin, semble être une tendinite.
  • une douleur au genou droit qui, après examen par un médecin, semble être un kyste. A confirmer par une échographie.
  • mon dernier gros bloc d’entrainement devait être une traversé du Jura (50k, 3000d+) en rando course. Ce bloc à été annulé à cause des conditions météo.

Les dernières semaines ont donc été allégées.

Le matériel

La liste de matériel.

La course

Les résultats.

Le détail strava.

L’avant course

Lever 6h30, petit déjeuner pate au fromage, riz au lait, café et eau. Il y a 40min de route l’heure de limite de retrait des dossard est 8h15, pour un départ a 8h20. On part a 7h20 et à Bois d’amont je me rends compte que j’ai oublié mes chaussures. On dit qu’il faut éviter le stress avant une épreuve de ce style, c’est mort de côté là.

On fais demi tour et on arrivera finalement dans les temps pour retirer le dossard. Dossard retiré à 8h14.

Départ km 0 - Dent de Vaulion km 6

Le départ

Je ressemble à rien.

Je ne fais pas d’échauffement. Je me dis que sur 36km j’ai le temps de partir tranquille et de me chauffer progressivement.

J’ai la bonne surprise de voir Yann me faire un coucou avant le départ (il habite a 200m du départ).

Le départ est lancé, je part tranquillement. On aborde assez vite la montée de la dent que je ne connaissais pas du tout. C’est un peu long mais pas trop raide. J’arrive a la dent de Vaulion avec 10min d’avance sur mes timings envisagés. La température est idéal. Il y a du brouillard mais ce n’est pas handicapant (sauf pour le paysage, on ne vois rien en haut de la dent).

Dent de Vaulion km 6 - Croix de Chatel km 14

Première descente, j’arrive à trouver un rythme assez soutenu sans me mettre en danger. Je court relaché. Je croise Magali et on discute pendant quelques centaines de mètres.

Il y a beaucoup de cohue au premier ravitaillement, je fais le plein de boisson isotonique, je mange deux rondelles de bananes, j’hésites à prendre une orange mais je me dit que la peau ma m’embêter. Je repart assez vite, je pense que je gagne quelques places. Je fais 20m ètres et trouve une vingtaine de peau d’orange par terre. Nous n’avons pas tous les mêmes préoccupations.

J’arrive avec 15min d’avance sur mon planning. Le brouillard se lève.

Croix de Chatel km 14- Montrichet km 18

La première grosse descente du parcours. Les descentes ne sont pas mon point fort, loin de là. Pourtant je descends plutot bien, j’arrive a bien déroulé ma foulée et à relaché dans les descentes. Je me paye le luxe de mettre des grosses attaques sur les parties plus roulantes. Ce qui me jouera un tour : je manque de me manger dans une partie très technique ou je suis arrivé un peu fort. J’arrive en bas de la pente avec de grosses douleurs au pied droit. Les jambes sont encore bonnes. Je rate un virage et dois revenir sur mes pas. Je dois faire un détour de 20m.

Montrichet km 18 - Mont tendre km 24

La grosse montée de l’épreuve, 900m de d+ d’une traite.

Au début de la montée je m’hydrate et je mange une barre énergie café (reste d’une ration) avec de la caféine. Je monte tranquille (dans un groupe d’une dizaine de coureurs que j’ai rattrapé en bas de la descente) pour digérer un peu. Une fois que je me sens mieux, j’accélère. Je double tout le monde réalisant un bond de 50 places au classement.

Je suis vraiment en forme, jusqu’au 2 dernier kilomètres de l’ascension du Mont Tendre (au kilomètre 22, il n’en reste que 14) ou des douleurs au ventre m’ont coupés dans mon effort. Je croise Yann au ravito du Mont tendre (kilomètre 24), je refais le plein de boisson isotonique et je prends ce que je pense être une barre énergétique (qui s’avéra être un gel). Je finis l’ascension vraiment lentement.

J’ai encore un peu plus de 15min d’avance sur mon temps estimé.

Mont tendre - Arrivée km 36

Le début de la descente du Mont Tendre est trés technique. J’avais failli me casser la geuele la dernière fois sur le trail de 24km. Je fais donc trés attention. J’essaye de relancer sur les parties plus facile mais je n’y arrive pas, j’ai trés mal au ventre, je me traine. C’est frustrant car je n’ai mal ni au jambes, ni au pieds, ni aux articulations. Je trottine péniblement quand ca ma mieux. J’ai pour compagnon de route sur 500m un hélicoptère qui fais du stationnaire au dessus de moi. C’est assourdisant. Je me fais doubler par plein de personnes mais c’est accessoire. J’arrive a finir en courant.

Je finit en 5h39 soit 9min de plus que ce que j’avais imaginé. Compte tenu des sensations de la fin du parcours je suis content. 10min aprés l’arrivée les douleurs au ventres ont disparu.

Conclusion

Je suis trés content de ma course, j’ai vraiment été facile tout le long du parcours, 24h après la course j’ai mal au jambes mais rien d’extrème (et tant mieux vu l’aventure qui s’annonce mi octobre).

Ce qui as fonctionné :

  • Ma préparation physique : j’avais de bonnes jambes, ca aurait été le feu sans le relâchement des dernières semaines. Ca augure du bon.
  • Mon matériel : aucun problème, tout as fonctionné comme prévu, pas d’ampoules, pas de frottements (un tout petit peu au niveau des cuisses, résorbés en une nuit et non ressentit pendant la course), pas eu froid ni chaud, impeccable.
  • Mon alimentation : je n’ai pas manqué d’énergie, je n’ai pas eu de mur comme certains sur marathon.
  • Pas de lassitude en course : pour le coup le choix de partir avec de la musique à bien aidé.

Ce qui n’as pas fonctionné / ce qui est à améliorer :

  • Problèmes de digestion : est ce que c’est du a mon petit dèjeuner ? au stress avant course à cause de l’oubli de chaussures ? à la barre café que je n’avais pas testé en course ? à la longueur de la course ? au boisson isotonique fournit sur place ? C’est difficile à dire mais il faudra plus de rigueur sur ce point là.
  • Checklist de départ pour éviter des oublis.
  • Prendre sa boisson isotonique à laquelle on est habitué et recharger juste en eau.

La suite ?

J’ai eu la chance avec mon travail d’être mis en relation avec un coach sportif : Clément Ramanich. Je lui ai indiqué mon souhait de vouloir aller vers du plus long l’année prochaine. Il ma construit un plan d’entrainement pour la fin de l’année.

J’ai toujours en tête de faire la PTL dans quelques années. Mais avec les changements dans ma vie on verra si c’est atteignable. Les objectifs a court termes sont :

  • Trail Blanc : l’Oxyrace 16km en janvier a Prémanon
  • Ski de fond : la Transjurasienne en février à Prémanon (si j’arrive à en faire)
  • Trail : un 100km dans l’année ?